Travail de nuit et risques de cancer
Abstract
Les effets du travail de nuit ou du travail posté sur la santé sont multiples et constituent un problème majeur de santé publique du fait de la proportion croissante de travailleurs concernés. En 2012, 3,5 millions de personnes travaillent la nuit, habituellement ou occasionnellement. Or, le travail posté entrainant une perturbation du rythme circadien a été classé par le Centre International de Recherche contre le Cancer comme étant « probablement cancérogène pour l’homme ». Comment la perturbation du rythme circadien peut-elle favoriser la survenue de cancers ? C3-Nuit est une étude cas-témoins nichée dans la cohorte Constances. Ses objectifs sont d'étudier les effets du travail de nuit ou travail posté sur le risque de cancer de plusieurs localisations, d'identifier les modes d’organisation du travail de nuit ou travail posté les plus préjudiciables dans le risque de survenue de ces cancers, de prendre en compte les expositions professionnelles concomittantes à d’autres cancérogènes professionnels pouvant jouer un rôle de confusion et de considérer les paramètres individuels pouvant influencer le rythme circadien et interagir avec le travail de nuit.
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