L’aspect temporel de la relation entre exposition et cancer
Abstract
On soupçonne certains cancers d’être liés à des expositions environnementales. La nature de ce lien peut être difficile à identifier. En théorie, l’existence d’une période d’induction et de latence et la variabilité de l’exposition chronique professionnelle ou environnementale au cours du temps (exposition prolongée à faible dose, répétition de pics d’exposition de courtes durées…) doivent être considérées pour bien caractériser la forme de la relation exposition‐effet. Pour donner un exemple, le diagnostic du mésothéliome n’est posé que tardivement ‐ la survenue de la maladie intervenant bien après l’exposition à l’amiante. Le temps de latence est rarement inférieur à 20 ans et peut atteindre jusqu’à 40 ans. Ces questions, qui se posent pour les relations amiante‐mésothéliome, valent aussi pour d’autres relations, par exemple : entre le tabac et le cancer broncho-pulmonaire mais aussi entre les champs électromagnétiques et les tumeurs du système nerveux central.
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