La persistance environnementale de médicaments
Abstract
Étant donné que les stations d’épuration (STEP) n’éliminent que partiellement les molécules à usage de médicaments ainsi que les micro‐organismes, la non‐prise en compte de la spécificité des effluents hospitaliers constitue un danger de contamination des ressources aquatiques ayant une incidence sur la santé humaine.Afin d’y remédier, une réflexion sur la réglementation des rejets de médicaments a été entreprise. Un Plan national sur les résidus de médicaments (PNRM) dans les eaux a été publié le 30 mai 2011, suite à une étude réalisée par l’Anses qui montrait, en janvier 2011, qu’un quart des échantillons d’eau testés contenaient des traces de médicaments (ex. caféine, antiépileptiques, anxiolytiques).Une des pistes de réponse à ces réglementations pourrait être une meilleure gestion des effluents hospitaliers qui consisterait à éviter de les mélanger aux effluents urbains conventionnels.C’est cette hypothèse qui est testée dans un lieu expérimental, unique en France : le site SIPIBEL mis en place dans la basse vallée de l’Arve (Haute‐Savoie).
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