La phytopharmacovigilance : une surveillance intégrée des expositions des populations et des effets indésirables des produits phytopharmaceutiques. - Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Innovations Agronomiques Année : 2019

La phytopharmacovigilance : une surveillance intégrée des expositions des populations et des effets indésirables des produits phytopharmaceutiques.

Résumé

The phytopharmacovigilance (PPV) is an integrated tool developed by the French Food Environment and Occupational Health Safety Agency (Anses) following the Agriculture Act of 2014 in France. PPV aims to detect undesirable effects of plant protection products (PPP) on human health and the environment. It relies on three pillars : a network of partners managing monitoring or vigilance systems, spontaneous declaration of undesirable effects by the population (mandatory for professionals) and studies to complete the data provided by the network of partners. In the field of food safety, governmental surveillance plans provide data on residues of PPPs in food products. This data is combined with intake data to estimate exposure to residues. Dietary exposures are compared to acceptable daily intakes for risk assessment. Total diet studies provide more realistic exposure data considering concentrations of pesticide residues in food as consumed, after preparation and cooking. Dietary exposures are also interpreted by considering agricultural practices and use of PPs. Finally, epidemiological studies like cohorts try to identify links between dietary exposure to PPPs and health.
La phytopharmacovigilance (PPV) est un dispositif intégratif mis en place par l’Anses dans le cadre de la loi d’avenir pour l’agriculture de 2014. Sa mission est de détecter les effets indésirables des produits phytopharmaceutiques pour la santé humaine et pour l’environnement. La PPV repose sur trois piliers : un réseau de partenaires gestionnaires de systèmes de surveillance ou de vigilance permettant de détecter des signaux, la déclaration spontanée d’effets indésirables obligatoire pour les acteurs professionnels et des études visant à consolider les réseaux des partenaires ou investiguer des signalements. Dans le domaine de l’alimentation humaine, les plans de surveillance des administrations recueillent les concentrations en résidus de pesticides dans les aliments. Celles-ci sont combinées avec les données de consommation alimentaire individuelle pour estimer les expositions des consommateurs qui peuvent être comparées pour l’évaluation des risques avec les doses journalières admissibles. De façon plus réaliste, les études de l’alimentation totale estiment les expositions aux résidus de pesticides dans les aliments tels que consommés, après préparation et cuisson. Ces expositions sont mises en regard des pratiques agricoles. Elles sont aussi utilisées dans les études épidémiologiques pour étudier le lien éventuel entre résidus de pesticides dans les aliments et survenue des pathologies chroniques
Fichier principal
Vignette du fichier
2019_Volatier_Innovations Agronomiques.pdf (386.91 Ko) Télécharger le fichier
Origine : Accord explicite pour ce dépôt

Dates et versions

hal-02282299 , version 1 (09-09-2019)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

Citer

Jean-Luc J.L. Volatier, R. Boissonnot, F. Botta, Françoise Eymery, Marie Fröchen, et al.. La phytopharmacovigilance : une surveillance intégrée des expositions des populations et des effets indésirables des produits phytopharmaceutiques.. Innovations Agronomiques, 2019, 73, pp.75-80. ⟨10.15454/NZZFB2⟩. ⟨hal-02282299⟩
204 Consultations
104 Téléchargements

Altmetric

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More