Inhalation récréative de substances volatiles - Étude des cas rapportés aux Centres antipoison entre le 1er juillet 2013 et le 31 décembre 2019 - Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport D’expertise Collective) Année : 2022

Inhalation récréative de substances volatiles - Étude des cas rapportés aux Centres antipoison entre le 1er juillet 2013 et le 31 décembre 2019

Jean-Pierre Lepoittevin

Résumé

En juin 2012, à la suite du décès par asphyxie d’un adolescent dans un contexte d’inhalation volontaire de déodorant, des représentants de la Direction générale de la santé (DGS), de l’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne, des Centres antipoison (CAP), de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et de l’Institut de veille sanitaire (actuellement Santé Publique France) avaient demandé une évaluation de l’ampleur de cette pratique d’inhalation récréative. Les décès rapportés par les réseaux de toxicovigilance et d’addictovigilance étaient souvent associés à une utilisation détournée degénérateurs d’aérosols.Les produits manufacturés concernés par l'usage récréatif de substances volatiles sont nombreux et variés. Peuvent ainsi être listés les générateurs d'aérosols (déodorant, désodorisant, laque, dépoussiérant...), certaines colles, les combustibles pour briquets, les produits de nettoyage à sec, les dissolvants à ongles, les blancs correcteurs, les stylos marqueurs ou encore l'essence. Les substances chimiques qu'ils contiennent sont égalementmultiples avec, par exemple, du propane, butane, tétrafluoroéthane, toluène ou trichloréthylène.A la suite de cette alerte, une analyse des cas du réseau d'addictovigilance avait été initiée. Elle portait sur la période allant du 1 er janvier 2000 au 30 juin 2013 et faisait état de 59 cas d’usage récréatif de substances volatiles (CEIP-A de Lyon, 2014). La répartition des cas dans cette étude montrait une prédominance de l’utilisation des aérosols chez les plus jeunes. Un travail similaire avait été réalisé par les CAP sur la même période, mettant en évidence plusieurs centaines de cas d’inhalation récréative de substances volatiles, majoritairement à partir de générateurs d’aérosols (déodorants et dépoussiérants) (travail non publié).Face à l'augmentation ces dernières années de cas marquants d’après les CEIP-A, l’ANSM a mis à jour l'enquête d'addictovigilance concernant les solvants volatils (à l'exception du protoxyde d'azote et des poppers qui font l'objet d'enquêtes d'addictovigilance dédiées) et a souhaité la compléter avec les données des CAP. Ce rapport porte sur les cas rapportés aux CAP du 1 er juillet 2013 jusqu'au 31 décembre 2019.
Fichier non déposé

Dates et versions

anses-04016485 , version 1 (06-03-2023)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

  • HAL Id : anses-04016485 , version 1

Citer

Christine Tournoud, Alain Aymard, Ingrid Blanc-Brisset, Jean-Luc Bourrain, Weniko Caré, et al.. Inhalation récréative de substances volatiles - Étude des cas rapportés aux Centres antipoison entre le 1er juillet 2013 et le 31 décembre 2019 : Rapport d’étude de toxicovigilance. Saisine n° 2019-SA-0217, Anses. 2022, 41 p. ⟨anses-04016485⟩
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