Les animaux hors d’Afrique peuvent-ils être concernés par la flambée de Monkeypox en cours, voire en devenir des acteurs importants - Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France Année : 2022

Can animals outside Africa be affected by the ongoing monkeypox outbreak, or even become key players?

Les animaux hors d’Afrique peuvent-ils être concernés par la flambée de Monkeypox en cours, voire en devenir des acteurs importants

Résumé

The unprecedented extra-African outbreak of monkeypox raises questions about the risk of transmission of the monkeypox virus (MPXV) to animals from newly infected countries and their ability to serve as spillover hosts, or even constitute autochthonous reservoirs for this zoonotic virus. This question is all the more legitimate given that the role of reservoir of small mammals, rodents and squirrels in particular, is strongly suspected in central and west African countries traditionally infected. In addition, several species from other continents have proven to be receptive or even susceptible and capable of transmitting the infection in turn to other animals and/or humans. Human-to-human transmission of MPXV being a reality, it should be recommended, as a precautionary principle, to avoid all contact and proximity between humans likely to excrete the virus and pets, including new pets, synanthropic rodents and squirrels, in order to anticipate any risk of infection, even theoretical.
La flambée extra-africaine inédite de monkeypox questionne sur le risque de transmission du virus Monkeypox (MPXV) à des animaux des pays nouvellement infectés et sur leur capacité à servir d’hôtes de liaison, voire à constituer des réservoirs autochtones pour ce virus zoonotique. Cette question est d’autant plus légitime que le rôle de réservoir de petits mammifères, rongeurs et écureuils en particulier, est fortement suspecté dans les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest traditionnellement infectés. De plus, plusieurs espèces d’autres continents se sont montrées réceptives voire sensibles et capables de retransmettre le virus à d’autres animaux et/ou des humains. Du fait de la réalité de la transmission interhumaine, il devrait être recommandé, par principe de précaution, d’éviter tout contact et toute proximité entre les humains susceptibles d’excréter le virus et les animaux de compagnie, dont les NAC, les rongeurs synanthropes et les écureuils, afin d’anticiper tout risque même théorique d’infection.

Dates et versions

anses-03822969 , version 1 (20-10-2022)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

Citer

Nadia Haddad, Christophe Cordevant. Les animaux hors d’Afrique peuvent-ils être concernés par la flambée de Monkeypox en cours, voire en devenir des acteurs importants. Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, 2022, 175, ⟨10.3406/bavf.2022.70989⟩. ⟨anses-03822969⟩
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