Les lâchers de moustiques modifiés pour lutter contre la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune - Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue The Conversation France Année : 2022

Les lâchers de moustiques modifiés pour lutter contre la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune

Résumé

Les maladies à transmission vectorielle, dont la plupart sont transmises par les moustiques (paludisme, dengue, Zika, chikungunya…), sont responsables de plus de 17 % des maladies infectieuses humaines et provoquent plus d’un million de décès chaque année dans le monde. Malgré les progrès réalisés dans la prévention de ces maladies, on ne dispose ni de traitement médical efficace ni de vaccins adaptés. La lutte antivectorielle (LAV) reste donc une priorité. Parallèlement à la recherche de traitements médicaux et à l’amélioration des moyens classiques de LAV (insecticides, pièges…), de nouveaux modes d’action ont émergé depuis une quinzaine d’années. Parmi les options possibles se trouvent les moustiques génétiquement modifiés et d’autres types de moustiques modifiés, rendus stériles par irradiation ou par la technique de l’insecte incompatible (TII). Ces techniques visent à réduire une population de moustiques par des lâchers récurrents et massifs de moustiques stérilisants. Quelles sont les différentes techniques pour obtenir des moustiques modifiés ? Où en sont les essais en cours en France ? Et quels sont les enjeux environnementaux et sanitaires liés à ces lâchers ?
Fichier non déposé

Dates et versions

anses-03822019 , version 1 (20-10-2022)

Identifiants

Citer

Johanna Fite, Fabrice Chandre. Les lâchers de moustiques modifiés pour lutter contre la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. The Conversation France, 2022. ⟨anses-03822019⟩
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