Avis sur l'efficacité des méthodes visant à la destruction de végétaux contaminés par le virus de la sharka en verger de Prunus - Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport D’expertise Collective) Année : 2021

Avis sur l'efficacité des méthodes visant à la destruction de végétaux contaminés par le virus de la sharka en verger de Prunus

Résumé

Depuis le 9 juillet 2021, la lutte obligatoire contre le virus Plum pox virus (PPV), agent causal de la maladie de la sharka, est encadrée par l’arrêté paru à cette date et abrogeant celui du 17 mars 2011 modifié ayant servi de cadre aux travaux d’expertise réalisés. Toutefois, les principes de lutte restant similaires entre les deux arrêtés, cette évolution ne remet en cause ni l’objet de la saisine, ni les résultats de ces travaux. La surveillance des espèces de Prunus sensibles (abricotiers, pêchers, pruniers) est définie en fonction d’un zonage, ainsi que les mesures d’assainissement à réaliser suite à la détection d’arbres infectés. Lorsqu’un arbre porteur du virus est détecté, la réglementation oblige à procéder à sa destruction. Le propriétaire a alors le choix de réaliser sous 10 jours, une coupe associée à une dévitalisation de l’arbre ou de procéder à son arrachage. Si le propriétaire choisit la coupe/dévitalisation de l’arbre, la souche restante doit être arrachée avant le 31 octobre de l’année en cours. En pratique, la majorité des arboriculteurs procèdent en cours de saison à la coupe et à la dévitalisation des arbres concernés puis à l’arrachage des souches en automne avant le 31 octobre. L’expérience remontée par les services déconcentrés de la DGAl indique que, dans certains cas, la mesure d’arrachage seule serait moins efficace qu’une coupe/dévitalisation suivie à l’automne de l’arrachage de la souche. En effet, suite à l’arrachage, des rejets peuvent par exemple être observés sur pruniers américano-japonais. Par ailleurs, suite à une coupe/dévitalisation correctement réalisée, l’arrachage des souches mortes peut également être problématique pour les exploitations (conduite culturale, matériel, climat, sol, irrigation) alors que leur présence n’est plus contaminante puisque l’arbre est détruit. A contrario, une coupe/dévitalisation mal réalisée peut permettre la reprise végétative et la production de repousses qui sont alors des sources potentielles de contaminations. Il a été demandé à l’Anses le 12 mars 2019 d’examiner les questions suivantes : - comparer en termes d’efficacité et de praticité les deux méthodes d’assainissement dont l’objectif commun est la destruction du végétal. Cette comparaison devra prendre en compte les différentes espèces de Prunus sensibles au PPV et les pratiques culturales qui leur sont associées. - dans le cas de la coupe/dévitalisation, prendre en compte l’efficacité des produits autorisés pour l’usage dévitalisation et l’impact de leur retrait éventuel ainsi que le cas spécifique des arboriculteurs certifiés en agriculture biologique
Fichier non déposé

Dates et versions

anses-03799162 , version 1 (05-10-2022)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

  • HAL Id : anses-03799162 , version 1

Citer

Pascal Gentit, Thierry Wetzel, Emmanuel Gachet, Xavier Tassus. Avis sur l'efficacité des méthodes visant à la destruction de végétaux contaminés par le virus de la sharka en verger de Prunus : Avis de l’Anses Rapport d’expertise collective. [0] Saisine n° 2019-SA-0048, Anses. 2021, 66 p. ⟨anses-03799162⟩
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