Prévalence des Escherichia coli résistants aux céphalosporines de troisième génération ou aux carbapénèmes dans les viandes fraiches a la distribution en France
Abstract
In the framework of extended-spectrum cephalosporin- or carbapenem-resistant Escherichia
coli (E. coli) surveillance in retail meat in France, no carbapenem-resistant isolates were detected
from 1935 samples of broiler chickens, pork and beef between 2016 and 2019. The proportions of
extended-spectrum β-lactamases- or cephalosporinase (ESBL/AmpC)-producing E. coli were low
and stable in pork [0.3-1.2%] and beef [0.3-0.6%] from 2017 to 2019. However, 62% of poultry
meat in 2016 was positive for ESBL/AmpC-producing E. coli, although this proportion dropped
significantly to 26% in 2018 (Chi², p<0,05). Analysis of the genes involved in these resistance
mechanisms, the characterization of their genetic support, and identification of the virulence genes
associated with these strains can help define the proportion of human contamination by C3Gresistant E. coli originating in French retail meat
La surveillance de la résistance des Escherichia coli (E. coli) aux céphalosporines de troisième génération (C3G) ou aux carbapénèmes dans les viandes fraîches à la distribution en France montre qu'entre 2016 et 2019, aucune souche isolée des 1 935 prélèvements de viandes de poulet, viandes de porc ou viandes de boeuf, n'est résistante aux carbapénèmes, antibiotiques d'importance critique en santé humaine. Les proportions de prélèvements contenant un E. coli producteur de -Lactamases à Spectre Etendu ou céphalosporinase (BLSE/AmpC) sont faibles dans les viandes de porc [0,3-1,2 %] et de boeuf [0,3-0,6 %] et évoluent très peu entre 2017 et 2019. A l'inverse, 62 % des échantillons de viandes de poulet en 2016 contenaient au moins un E. coli producteur de BLSE/AmpC, mais cette proportion diminue significativement pour atteindre 26 % en 2018 (Chi², p<0,05). L'analyse des gènes impliqués dans ces mécanismes de résistance, la caractérisation de leur support génétique ainsi que l'identification des gènes de virulence associés à ces souches peuvent participer à étudier la part des contaminations humaines par des E. coli résistants aux C3G attribuable aux viandes distribuées en France.
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