Résumé : Popularisés dans le monde de la recherche dans les années 1990 par les travaux de Sumio Iijima, les nanotubes de carbone (NTC) ont suscité un enthousiasme énorme, en raison de leurs propriétés exceptionnelles. Ils représentent une vaste famille d’objets, varient en fonction de leur longueur mais surtout de la structure de leurs parois. Il existe de nombreuses autres sortes de nanotubes et de nanofibres qu’on appelle de manière générale « HARN ». Le projet de recherche "Nanotox-IMO" s’inscrit dans ce contexte global de la compréhension des mécanismes de toxicité des HARN. Les nanotubes présentent l’inconvénient d’être difficiles à produire sous une forme bien définie, ce qui peut limiter la portée de conclusions de travaux sur leur toxicité. L’idée sous-jacente est que les partenaires du projet ont développé la capacité de fabriquer de l’imogolite de manière très reproductible, sans impureté, simple et double paroi, ce qui en fait potentiellement un matériau de choix pour ces études de toxicité.