Travail de nuit et cancers du sein
Abstract
Depuis une vingtaine d’années, l’hypothèse selon laquelle le travail de nuit ou à horaires décalés pourrait jouer un rôle sur l’augmentation du risque de cancer a été évoquée pour expliquer l’augmentation d’incidence des cancers du sein dans les pays industrialisés. Le mécanisme évoqué fait intervenir des perturbations de l’horloge biologique. L'étude CECILE-nuit est une enquête cas‐témoins sur les cancers du sein en population générale. Les cas sont les patientes atteintes d’un cancer du sein diagnostiqué dans la période 2005‐2007 dans les départements d’Ille‐et‐Vilaine et de Côte d’Or. Les résultats confortent l’idée que les variants génétiques au niveau des gènes de l’horloge biologique sont impliqués dans le processus de cancérogénèse.
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